Charlotte Garot

Doctorante en bioingénierie des tissus osseux dans l’équipe CNRS Biomimétisme et Médecine Régénératrice du CEA de Grenoble.

Une femme est assise sur un canapé et des béquilles sont apposées, debout, contre le canapé. La femme se tient le genou et la cheville en faisant une grimace de douleur.

Des implants 3D sur mesure pour remplacer la greffe osseuse

Les pertes osseuses faisant suite à des fractures mal réparées ou à un cancer des os, par exemple, sont traditionnellement réparées à l’aide d’une greffe d’os provenant du même patient que celui qui la reçoit : on parle d’autogreffe. Cette solution est efficace mais présente de nombreux inconvénients, notamment des douleurs sur le site de prélèvement. Ainsi, de nombreux chercheurs développent des implants synthétiques comme alternative aux autogreffes. Luciano Vidal et ses collègues proposent, en 2020, une approche particulière en combinant l’impression 3D, donc la fabrication sur-mesure des implants, avec l’insertion de vaisseaux sanguins dans l’implant pour optimiser la réparation osseuse. Cette nouvelle approche a été évaluée chez la brebis.