Vous trouverez ici les papiers-mâchés écrits par des étudiantes et étudiants dans le cadre d’enseignements, de formations ou d’ateliers pédagogiques.

La circulation océanique offre-t-elle des proies à un superprédateur marin ?
Dans les océans du monde entier, les vastes courants marins déplacent l’eau d’un océan à l’autre. Des masses d’eau appelées tourbillons océaniques se détachent des eaux tourbillonnantes du Gulf Stream en transportant l’eau vers le littoral ou au large. Jusqu’alors, les tourbillons océaniques anticycloniques chauds étaient connus pour être désertiques. Cependant, une publication de 2019 a récemment montré que ces tourbillons anticycloniques sont des points chauds de nourriture pour l’un des requins les plus exploités de l’océan Atlantique, le requin bleu.

Des boules de neige pour la conservation des espèces : identifier des espèces carnivores rares grâce à leurs traces ADN laissées dans la neige
Détecter la présence d’espèces animales dans des traces de pas dans la neige ? C’est ce que propose une équipe de scientifiques du service des forêts des États-Unis, dans cette publication de 2019 qui analyse les fragments d’ADN environnemental trouvés dans cette neige pour déceler la présence de carnivores rares, comme le lynx, en période hivernale.

Nematostella, se sustenter pour tentaculer
Stella, jeune anémone de mer, se prélasse dans l’eau. Un beau jour, au gré des marées, un splendide festin de minuscules crustacés s’offre à elle. Avec ses quatre bras tentaculaires, elle mange par petites bouchées sans s’arrêter. À la suite de cette copieuse collation, elle se regarde dans la glace et quelle surprise ! Ce ne sont pas des bourrelets qu’elle voit poindre, mais 2, puis 4, puis 12 bourgeons de tentacules. Mais comment cela est-il possible ? N’attendez plus, c’est au menu d’un article scientifique publié par l’équipe d’Aissam Ikmi en 2020.