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Régulation de la traduction : comment les biocondensats façonnent-ils le destin cellulaire ?
Les biocondensats, des structures sans membrane dans les cellules, sont au cœur de la régulation de la traduction des ARNm, un processus essentiel pour la différenciation des cellules germinales. Cette étude explore un mécanisme spécifique de cette régulation, montrant comment des acteurs moléculaires comme Dnd1 et nanos3 jouent un rôle clé dans la détermination du destin des précurseurs germinaux et influencent leur développement.

Du chaos naît l’harmonie : le stress mécanique promeut la morphogenèse en renforçant les écarts de croissance entre cellules
Au sommet des tiges des plantes, de nouveaux organes aériens aux formes précises apparaissent en continu. Mais la croissance d’un grand nombre de cellules végétales s’accompagne d’irrémédiables conflits mécaniques, car elles sont entourées d’une solide paroi qui les lient les unes aux autres. En 2012, des chercheur·e·s ont montré, dans la petite plante Arabidopsis thaliana, que le stress mécanique accentue les écarts de croissance entre cellules voisines au lieu de les atténuer. Plus surprenant encore, cela semble faciliter le développement des formes de la plante !

Au bon endroit, au bon moment : la symphonie du développement chez Drosophila melanogaster
Et si on vous disait que le développement d’un embryon semble laisser un peu de place au hasard ? Effrayant ? Pourtant, vous n’avez pas six bras ! Chez la mouche comme chez l’humain, tout commence avec un procédé aléatoire. Découvrez comment les gènes s’orchestrent peu à peu comme une grande symphonie.

Nematostella, se sustenter pour tentaculer
Stella, jeune anémone de mer, se prélasse dans l’eau. Un beau jour, au gré des marées, un splendide festin de minuscules crustacés s’offre à elle. Avec ses quatre bras tentaculaires, elle mange par petites bouchées sans s’arrêter. À la suite de cette copieuse collation, elle se regarde dans la glace et quelle surprise ! Ce ne sont pas des bourrelets qu’elle voit poindre, mais 2, puis 4, puis 12 bourgeons de tentacules. Mais comment cela est-il possible ? N’attendez plus, c’est au menu d’un article scientifique publié par l’équipe d’Aissam Ikmi en 2020.