Curiosité

La vertu est dans la majorité

Une équipe internationale de chercheurs et chercheuses, basée en Suède et au Royaume-Uni, a publié en 2015 un article explorant les bases cognitives d’une surprenante bizarrerie de notre sens moral : la tendance à confondre ce qui est commun avec ce qui est juste.

Voyage aux frontières du corps humain, destination l’épithélium

Notre corps est un territoire aussi fascinant que complexe, composé d’ensembles de cellules qui assurent son bon fonctionnement. Aujourd’hui, nous vous invitons à entreprendre un voyage captivant sur les pas des chercheur·ses ayant étudié la formation des tissus épithéliaux, barrières de notre corps face aux agressions extérieures.

Au bon endroit, au bon moment : la symphonie du développement chez Drosophila melanogaster

Et si on vous disait que le développement d’un embryon semble laisser un peu de place au hasard ? Effrayant ? Pourtant, vous n’avez pas six bras ! Chez la mouche comme chez l’humain, tout commence avec un procédé aléatoire. Découvrez comment les gènes s’orchestrent peu à peu comme une grande symphonie.

Mesure des vibrations de nanoparticules métalliques

De nombreux systèmes tels que des bio-capteurs sont basés sur la vibration de structures. La réduction de taille des capteurs permet d’obtenir une plus grande sensibilité mais nécessite également une grande maîtrise des nanotechnologies. Étudier, comprendre pour pouvoir prédire les vibrations de nanoparticules devient alors une étape nécessaire.

Un petit pas pour Crumbs, un grand pas pour le développement du cortex cérébral

On se demande tous comment le cerveau parvient à être aussi complexe, mais auriez-vous pensé que son développement repose en partie sur le transport d’une petite molécule ? En suivant l’article du Dr. Brault et ses collaborateurs, vous allez vous plonger dans le trajet quotidien de Crumbs, une molécule particulière : une protéine impliquée dans l’intégrité du tissu neural. Quel est son rôle ? Quel est son trajet   Et que se passerait-il si elle loupait son train ?

Pourquoi les plantes ont-elles de l’acné ?

Alors que chez l’espèce humaine l’acné apparaît à l’adolescence, chez la plante, des pustules appelées galles apparaissent chaque printemps. Le responsable : le puceron Piccolotte et ses piqûres chamboulent tout dans la vie de la petite plante Amélie. La discussion d’Amélie avec Mamy Ramure lui permettra de comprendre comment un si petit insecte peut lui laisser de telles marques sur son feuillage.

Chez les poux : c’est bien la taille qui compte !

Survivre, oui, mais à quel prix ? Si être taillé comme Goliath favorise une meilleure survie dans un nouveau milieu, cela peut-il devenir un obstacle à la reproduction avec sa propre espèce ? Alliés inattendus, les poux pourraient nous aider à en apprendre plus sur cette question.

La plasticité transgénérationnelle : un mécanisme d’adaptation aux changements environnementaux ?

Les organismes vivent dans un environnement variable dans le temps et l’espace. Par exemple, la température change au cours de la journée, de l’année et au fil des ans. Les réponses physiologiques, morphologiques et comportementales pour survivre dans un environnement chaud ou froid sont différentes. Alors, comment les organismes produisent-ils une réponse appropriée à leur environnement quand celui-ci est fluctuant ?

L’émergence d’une discipline… qui étudie l’émergence de la vie sur Terre

L’étude des origines de la vie sur Terre a longtemps manqué d’une identité propre pour les biologistes et les chimistes qui menaient ce travail en parallèle de leur recherche institutionnalisée. Aujourd’hui pourtant, cette discipline que l’on nomme astrobiologie est en vogue : NASA, rovers martiens, sondes spatiales, télescopes géants sur Terre et dans l’espace, roches anciennes et fossiles de microbes, etc. Il y a 70 ans, Stanley Miller, alors doctorant, publie seul un article qui va révolutionner cette science. Un petit retour en arrière, ça vous tente ?

Nematostella, se sustenter pour tentaculer

Stella, jeune anémone de mer, se prélasse dans l’eau. Un beau jour, au gré des marées, un splendide festin de minuscules crustacés s’offre à elle. Avec ses quatre bras tentaculaires, elle mange par petites bouchées sans s’arrêter. À la suite de cette copieuse collation, elle se regarde dans la glace et quelle surprise ! Ce ne sont pas des bourrelets qu’elle voit poindre, mais 2, puis 4, puis 12 bourgeons de tentacules. Mais comment cela est-il possible ? N’attendez plus, c’est au menu d’un article scientifique publié par l’équipe d’Aissam Ikmi en 2020.