Historique

Symétrie versus Ordre sur terrain en 2D : match nul

Pourquoi, à basse température, l’eau se change-t-elle en glace ? La réponse à cette question repose sur les concepts d’ordre et de symétrie. Pour décider de l’état dans lequel se trouvera la matière, un match se joue en effet entre la symétrie et l’ordre, en fonction des conditions dans lesquelles le système se trouve, et en particulier de la température ambiante. Dans son article de 1971, V. Berezinskii explore le rôle d’un autre paramètre important, la dimension, en se focalisant sur celle où la physique est la plus étonnante : la dimension 2.

Cervelle de moineau ou mémoire d’éléphant : les geais possèdent-ils une mémoire similaire à la nôtre ?

Remémorez-vous votre dernier repas. Saurez-vous me répondre si je vous demande combien de temps s’est déroulé depuis ? Ce que vous avez mangé ? L’endroit où vous avez mangé ? Répondre à ces questions peut vous paraître simple. Pourtant, cela mobilise une forme de mémoire bien particulière : la mémoire épisodique. Cette mémoire a longtemps été considérée comme une caractéristique de l’espèce humaine. La publication discutée ici a marqué un véritable tournant dans l’étude de la mémoire épisodique chez l’animal car elle a montré pour la première fois que le geai buissonnier, un oiseau de la famille des corvidés, présente des capacités similaires à la mémoire épisodique. La mémoire épisodique serait-elle présente chez d’autres espèces animales que l’humain ?

Comment montrer que « la mutation précède la sélection » avec une poignée de virus et de bactéries : l’expérience de Luria et Delbrück

En 1943, les connaissances sur l’hérédité ou la sélection et en particulier leurs bases génétiques n’en sont qu’à leurs balbutiements. Des questions fondamentales restent ouvertes, par exemple : comment les caractères héréditaires apparaissent-ils ? Est-ce que la pression de sélection joue un rôle dans l’hérédité ? À l’aide d’expériences de sélection sur des bactéries infectées par des phages (des virus bactériens), deux chercheurs, Max Delbrück et Salvador Luria, vont répondre à ces questions alors que le mécanisme biologique sous-jacent — les mutations de l’ADN — est encore inconnu.