Biologie

https://papiermachesciences.org/biologie/
Illustration d'un fond de forêt vierge, avec une silhouette de singe à queue au premier plan.

Où est donc passée la queue des Grands Singes ?

C’est l’un des grands mystères de l’évolution : il y a 25 millions d’années, nos ancêtres avaient une queue, essentielle pour l’équilibre et la survie. Aujourd’hui, il n’en reste qu’un vestige, le coccyx, et aucune trace fossile n’explique sa disparition. Comment une structure aussi importante a-t-elle pu disparaître ? Récemment, Bo Xia et ses collègues ont fait une découverte fascinante : une modification dans l’expression du gène TBXT aurait déclenché une cascade génétique bouleversante, effaçant la queue des grands singes et remodelant leur évolution.

On n’apprend pas au vieux singe à gérer le VIH

Que ce soit pour résoudre un exercice complexe de géométrie, apprendre à pêcher ou à jouer à la belote, qui n’a jamais cherché de l’aide auprès d’une personne de sa famille ? Certains scientifiques ont poussé l’idée un peu plus loin pour tenter d’élucider certains mystères qui persistent autour de la pathologie du SIDA, en étudiant l’expérience de nos cousins les singes, qui ont un long vécu avec des virus proches. Loin d’une paisible partie de pêche, cette aventure pourrait bien remettre en cause ce que vous croyez savoir sur les tenants et aboutissants de cette maladie…

une illustration montrant une chauve-souris et une éolienne durant une nuit de pleine lune. La mise en scène suggère que l'éolienne et la chauve-souris sont dans une relation amoureuse mais que l'éolienne met fin à la relation en annonçant "c'est pas toi, c'est moi".

Chauves-souris et éoliennes : l’histoire se complique !

On pensait les chauves-souris inconditionnellement attirées par les éoliennes — parfois jusqu’à la mort, et ce dans le fol espoir d’y trouver le gîte, le couvert ou même l’amour. Il s’avère que la relation entre ces petits mammifères et les aérogénérateurs (l’autre petit nom des éoliennes) est plus compliquée qu’il n’y paraît, et que ces derniers sont autant capables de repousser les chauves-souris que de les attirer. Autrement dit, les chiroptères (l’autre petit nom des chauves-souris) autour des éoliennes, « ça s’en va et ça revient »…

Régulation de la traduction : comment les biocondensats façonnent-ils le destin cellulaire ?

Les biocondensats, des structures sans membrane dans les cellules, sont au cœur de la régulation de la traduction des ARNm, un processus essentiel pour la différenciation des cellules germinales. Cette étude explore un mécanisme spécifique de cette régulation, montrant comment des acteurs moléculaires comme Dnd1 et nanos3 jouent un rôle clé dans la détermination du destin des précurseurs germinaux et influencent leur développement.

Dormir ou se reproduire : chez les bécasseaux, il faut choisir !

Dormir moins est-il un booster de reproduction ? Peut-être bien chez une espèce de bécasseaux arctiques ! Une équipe de recherche allemande a en effet observé que certains bécasseaux mâles étaient capables de drastiquement réduire la durée de leur sommeil, leur laissant davantage le temps pour conter fleurette aux femelles et ainsi maximiser leurs chances de se reproduire.

Du chaos naît l’harmonie : le stress mécanique promeut la morphogenèse en renforçant les écarts de croissance entre cellules

Au sommet des tiges des plantes, de nouveaux organes aériens aux formes précises apparaissent en continu. Mais la croissance d’un grand nombre de cellules végétales s’accompagne d’irrémédiables conflits mécaniques, car elles sont entourées d’une solide paroi qui les lient les unes aux autres. En 2012, des chercheur·e·s ont montré, dans la petite plante Arabidopsis thaliana, que le stress mécanique accentue les écarts de croissance entre cellules voisines au lieu de les atténuer. Plus surprenant encore, cela semble faciliter le développement des formes de la plante !

Voyage aux frontières du corps humain, destination l’épithélium

Notre corps est un territoire aussi fascinant que complexe, composé d’ensembles de cellules qui assurent son bon fonctionnement. Aujourd’hui, nous vous invitons à entreprendre un voyage captivant sur les pas des chercheur·ses ayant étudié la formation des tissus épithéliaux, barrières de notre corps face aux agressions extérieures.

Au bon endroit, au bon moment : la symphonie du développement chez Drosophila melanogaster

Et si on vous disait que le développement d’un embryon semble laisser un peu de place au hasard ? Effrayant ? Pourtant, vous n’avez pas six bras ! Chez la mouche comme chez l’humain, tout commence avec un procédé aléatoire. Découvrez comment les gènes s’orchestrent peu à peu comme une grande symphonie.

La nicotine, ce perturbateur de la production de testostérone dans l’usine à spermatozoïdes 

Le testicule est une usine de production de spermatozoïdes où l’on trouve aussi les cellules de Leydig produisant la testostérone. Notre environnement et nos habitudes de vie, comme la consommation de tabac contenant la nicotine, ont un impact sur notre corps. La nicotine est une substance nocive pour la santé générale et la fertilité. Sachant que beaucoup de jeunes hommes ont l’habitude de fumer, on peut se demander dans quelle mesure la nicotine perturbe le développement des cellules de Leydig et la production de testostérone lors de la puberté ? C’est justement le but de la publication présentée ici !

Un petit pas pour Crumbs, un grand pas pour le développement du cortex cérébral

On se demande tous comment le cerveau parvient à être aussi complexe, mais auriez-vous pensé que son développement repose en partie sur le transport d’une petite molécule ? En suivant l’article du Dr. Brault et ses collaborateurs, vous allez vous plonger dans le trajet quotidien de Crumbs, une molécule particulière : une protéine impliquée dans l’intégrité du tissu neural. Quel est son rôle ? Quel est son trajet   Et que se passerait-il si elle loupait son train ?