Curiosité

Pourquoi les plantes ont-elles de l’acné ?

Alors que chez l’espèce humaine l’acné apparaît à l’adolescence, chez la plante, des pustules appelées galles apparaissent chaque printemps. Le responsable : le puceron Piccolotte et ses piqûres chamboulent tout dans la vie de la petite plante Amélie. La discussion d’Amélie avec Mamy Ramure lui permettra de comprendre comment un si petit insecte peut lui laisser de telles marques sur son feuillage.

Chez les poux : c’est bien la taille qui compte !

Survivre, oui, mais à quel prix ? Si être taillé comme Goliath favorise une meilleure survie dans un nouveau milieu, cela peut-il devenir un obstacle à la reproduction avec sa propre espèce ? Alliés inattendus, les poux pourraient nous aider à en apprendre plus sur cette question.

La plasticité transgénérationnelle : un mécanisme d’adaptation aux changements environnementaux ?

Les organismes vivent dans un environnement variable dans le temps et l’espace. Par exemple, la température change au cours de la journée, de l’année et au fil des ans. Les réponses physiologiques, morphologiques et comportementales pour survivre dans un environnement chaud ou froid sont différentes. Alors, comment les organismes produisent-ils une réponse appropriée à leur environnement quand celui-ci est fluctuant ?

L’émergence d’une discipline… qui étudie l’émergence de la vie sur Terre

L’étude des origines de la vie sur Terre a longtemps manqué d’une identité propre pour les biologistes et les chimistes qui menaient ce travail en parallèle de leur recherche institutionnalisée. Aujourd’hui pourtant, cette discipline que l’on nomme astrobiologie est en vogue : NASA, rovers martiens, sondes spatiales, télescopes géants sur Terre et dans l’espace, roches anciennes et fossiles de microbes, etc. Il y a 70 ans, Stanley Miller, alors doctorant, publie seul un article qui va révolutionner cette science. Un petit retour en arrière, ça vous tente ?

Nematostella, se sustenter pour tentaculer

Stella, jeune anémone de mer, se prélasse dans l’eau. Un beau jour, au gré des marées, un splendide festin de minuscules crustacés s’offre à elle. Avec ses quatre bras tentaculaires, elle mange par petites bouchées sans s’arrêter. À la suite de cette copieuse collation, elle se regarde dans la glace et quelle surprise ! Ce ne sont pas des bourrelets qu’elle voit poindre, mais 2, puis 4, puis 12 bourgeons de tentacules. Mais comment cela est-il possible ? N’attendez plus, c’est au menu d’un article scientifique publié par l’équipe d’Aissam Ikmi en 2020.

La « bosse des maths », on l’entraîne comment ?

Et si les mathématiques pouvaient aussi être une affaire de famille ? C’est ce que les neurosciences semblent nous dire. Une équipe de recherche lyonnaise a utilisé l’imagerie cérébrale pour étudier le cerveau d’enfants. Elle s’est concentrée sur une petite zone du cerveau traitant les chiffres. Les neuroscientifiques ont trouvé qu’on pouvait développer les compétences en mathématiques des enfants grâce à certaines activités à la maison, mais pas n’importe lesquelles…

La micropipette : un super-biberon qui améliore le bien-être des animaux ?

L’amélioration des méthodes appliquées aux animaux de laboratoire permet de réduire, soulager ou supprimer la détresse, l’inconfort ou la douleur de ces derniers. C’est dans l’optique d’améliorer les techniques d’administration et de réduire le stress lié à l’injection d’un médicament qu’une équipe de chercheur·ses de l’université de Zurich-Vetsuisse, en Suisse, a validé une nouvelle méthode orale d’administration qui utilise des micropipettes.

Sur le mur d'un collège, des feuilles blanches sur lesquelles sont tracées des lettres forment un message : "Non le masculin ne l'emporte pas toujours sur le féminin"

Pourquoi le langage inclusif est-il adopté plus facilement au Royaume-Uni qu’en France ?

Serions-nous plus sexistes que les Britanniques ? Au Royaume-Uni, le langage non sexiste est aujourd’hui largement accepté. Au contraire, en France, les polémiques sur l’écriture inclusive n’en finissent pas de défrayer la chronique. Alors, comment expliquer cette différence ? Dans un article publié en 2020, Ann Coady démontre que les freins à l’adoption du langage inclusif en France reposent en partie sur notre façon de voir le langage : c’est ce qu’on appelle des idéologies linguistiques.

Une femme est assise sur un canapé et des béquilles sont apposées, debout, contre le canapé. La femme se tient le genou et la cheville en faisant une grimace de douleur.

Des implants 3D sur mesure pour remplacer la greffe osseuse

Les pertes osseuses faisant suite à des fractures mal réparées ou à un cancer des os, par exemple, sont traditionnellement réparées à l’aide d’une greffe d’os provenant du même patient que celui qui la reçoit : on parle d’autogreffe. Cette solution est efficace mais présente de nombreux inconvénients, notamment des douleurs sur le site de prélèvement. Ainsi, de nombreux chercheurs développent des implants synthétiques comme alternative aux autogreffes. Luciano Vidal et ses collègues proposent, en 2020, une approche particulière en combinant l’impression 3D, donc la fabrication sur-mesure des implants, avec l’insertion de vaisseaux sanguins dans l’implant pour optimiser la réparation osseuse. Cette nouvelle approche a été évaluée chez la brebis.

Vinted, Fiverr, Blablacar, Leboncoin : comment nos pratiques de consommation collaborative révèlent nos profils psychologiques ?

Avez-vous déjà fait l’expérience de louer une trottinette électrique ou un vélo pour quelques heures ? De vendre vos vêtements en ligne ? Ou encore proposé de louer vos outils à vos voisins ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous pratiquiez ce type d’échange ? Et si je vous disais que ces canaux — utilisés dans le cadre de consommation collaborative — révèlent des faits de société, et même davantage, un profil motivationnel particulier : une plus grande recherche de contrôle sur sa vie, d’indépendance dans sa consommation, de quête de sens en société… Vous vous reconnaissez ?