Naviguer quand on n’a jamais navigué : mieux comprendre le comportement en mer des manchots royaux grâce aux données satellites
Sans carte ni GPS, difficile de se repérer, surtout en territoire peu ou pas connu. Pourtant, beaucoup d’animaux sont capables de se déplacer et de se repérer sur des distances impressionnantes. L’exemple le plus parlant est celui des oiseaux migrateurs qui sont capables de rejoindre leur site d’hivernage depuis leur site de reproduction, parfois éloignés de plusieurs milliers de kilomètres, et ce, année après année. D’autres animaux parcourent de longues distances entre leurs sites de reproduction et de nourrissage et sont également capables de retrouver leur chemin malgré la distance. C’est le cas des manchots royaux. Mais comment ces animaux arrivent-ils à se repérer ?
Les albatros, nos meilleurs alliés contre la pêche illégale
Au tournant de la 6e extinction de masse, la conservation de la biodiversité est aujourd’hui devenue un enjeu majeur. À ce titre, l’implémentation de mesures de conservation des écosystèmes menacés est vitale. Néanmoins, l’acquisition d’informations nécessaires à ces mesures peut être difficile. Les océans par exemple, de par leur taille immense, sont des zones difficiles à surveiller avec des moyens humains et sont pourtant très vulnérables à différents maux, dont la pêche illégale. Et si, dans cette vaste entreprise, nos meilleurs alliés étaient les animaux qui peuplent ces environnements en danger ?
Les nématodes : des animaux si petits et si abondants sur terre
Les nématodes du sol sont des animaux microscopiques au rôle crucial dans la vie sur Terre. De par leurs grandes abondance et diversité, ils assurent le bon fonctionnement des sols. Néanmoins, leur répartition géographique reste méconnue. Des scientifiques ont entrepris l’exploration des sols terrestres en regroupant les résultats de près de 6 800 échantillons pour modéliser une carte des nématodes à l’échelle mondiale. Dans un article publié en 2019, ils ont ainsi pu estimer l’abondance et la répartition des groupes de nématodes dans tous les sols du globe ! Et devinez où l’on trouve le plus de nématodes sur terre ? La réponse pourrait vous surprendre…
Cervelle de moineau ou mémoire d’éléphant : les geais possèdent-ils une mémoire similaire à la nôtre ?
Remémorez-vous votre dernier repas. Saurez-vous me répondre si je vous demande combien de temps s’est déroulé depuis ? Ce que vous avez mangé ? L’endroit où vous avez mangé ? Répondre à ces questions peut vous paraître simple. Pourtant, cela mobilise une forme de mémoire bien particulière : la mémoire épisodique. Cette mémoire a longtemps été considérée comme une caractéristique de l’espèce humaine. La publication discutée ici a marqué un véritable tournant dans l’étude de la mémoire épisodique chez l’animal car elle a montré pour la première fois que le geai buissonnier, un oiseau de la famille des corvidés, présente des capacités similaires à la mémoire épisodique. La mémoire épisodique serait-elle présente chez d’autres espèces animales que l’humain ?
Sourcils Bow Wow Wow Yippie Yo Yippie Yay : les chiens utilisent des muscles oculaires spécialisés pour communiquer avec les humains
Depuis les débuts de la domestication canine, les chiens ont été activement sélectionnés par l’espèce humaine, par croisements successifs, selon plusieurs critères. Une étude menée à l’Université de Portsmouth aurait récemment mis le doigt sur une caractéristique que les humains pourraient avoir sélectionnée, par inadvertance, rendant ainsi le meilleur ami de l’homme si attendrissant.