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SOS, antibiotiques en détresse !

Malgré des antibiotiques efficaces, il arrive que certaines infections bactériennes rechutent. Un casse-tête médical sur lequel planchent les scientifiques depuis plusieurs années déjà. Dans cette publication, Peter Hill et ses collègues étudient la population d’irréductibles bactéries dont les patients atteints de salmonellose invasive récurrente n’arrivent pas à se débarrasser. L’équipe met également en lumière un ingrédient de la potion magique nécessaire à ce tour de force bactérien.

Le récepteur Piezo2 est essentiel pour la sensation de la position du corps dans l’espace

En 2021, le prix Nobel de physiologie a récompensé la découverte de molécules permettant à nos neurones sensoriels de détecter les stimulations extérieures : le chaud, le froid, une pression mécanique, des éléments chimiques, mais aussi l’étirement ou la déformation des cellules. Grâce à l’une de ces molécules, appelée canal Piezo2, il nous est possible de tenir debout, de marcher ou de faire nos lacets. La publication scientifique présentée ici explique le rôle de ce canal.

Lire l’avenir de l’épidémie de Chikungunya dans les glandes salivaires de moustiques ?

Près de 2 000 ans après l’âge d’or des haruspices, ces devins prétendant lire l’avenir dans les entrailles de divers animaux, une équipe de recherche de l’Institut Pasteur remet cette discipline ésotérique au goût du jour en tentant de lire la dynamique de l’épidémie de Chikungunya… dans les méandres des glandes salivaires des moustiques ! Explications…

À la recherche des faibles bruits de l’Univers

Le tout premier détecteur d’ondes gravitationnelles, une antenne à barre résonante, a été mis en œuvre en 1960. Ce dispositif ingénieux inventé par Joseph Weber a l’inconvénient de n’être sensible qu’à des fréquences de vibrations fixées. En 1962, deux physiciens soviétiques, Mikhail Gertsenshtein et Vladislav Pustovoit, font une étude de la sensibilité de ce détecteur et proposent pour la première fois l’utilisation d’un outil révolutionnaire. Cette technologie est encore utilisée par tous les détecteurs qui observent des ondes gravitationnelles.

Un modèle chez la souris pour mieux comprendre la schizophrénie

La schizophrénie est une maladie psychiatrique complexe dont les causes sont encore largement méconnues. Afin de développer de nouveaux médicaments, les scientifiques essayent de mimer cette maladie chez l’animal. Pour cela, ils combinent dans un modèle de rongeur des facteurs génétiques et/ou environnementaux (stress, administration de drogue) ressemblant aux facteurs connus pour augmenter le risque de schizophrénie chez l’humain. Ils cherchent ensuite à comprendre quel est l’impact de chaque facteur sur les symptômes comportementaux observés.

Photo sur fond noir d’une observation microscopique de bactéries, en gris, dans une gangue de filaments blancs très fins.

Les sédiments et les bactéries dormantes, ou comment réveiller des bactéries enfouies depuis plusieurs millions d’années

Si on vous dit qu’une équipe de recherche a réussi à faire revivre des organismes vivants il y a 100 millions d’années, vous imaginez probablement une bande de T-rex semant la panique en ville (merci Jurassic Park !). Exit les dinosaures, bonjour les bactéries. Ici nous allons expliquer comment une équipe de chercheurs japonais et américains a réussi à faire revivre et se multiplier, sur une période de 18 mois, des microorganismes vivants dans des sédiments marins datés d’il y a 101,5 millions d’années.

Photographie de panneau solaire en gros plan, sur laquelle est écrit le mot "dépassé" en majuscules.

Effet photovoltaïque : du nouveau sous le Soleil

La récupération d’énergie est un enjeu majeur du XXIe siècle, et nous avons tous croisé au moins une fois les fameux panneaux solaires bleus qui permettent de convertir la lumière du Soleil en électricité. Mais ces panneaux sont soumis à un destin tragique… En effet, ils n’atteignent même pas les 50 % d’efficacité ! C’est alors qu’un nouvel effet surprenant fait son apparition : l’effet photovoltaïque anormal, dont l’origine physique même s’affranchit de cette limitation.

Sur un fond bleu, un profil droit de tête humaine est dessiné et rempli en noir. Dans la partie correspondant au cerveau, il y 4 pièces de puzzle en blanc. Sur le fond bleu, ces 4 mêmes pièces sont présentes, cette fois en noir. Cela donne l’impression que les pièces ont été découpées depuis le cerveau et dispersées sur l’arrière-plan bleu.

Le patient H.M., un cas d’amnésie inoubliable

En 1953, le patient H.M. est opéré par le chirurgien William Beecher Scoville en raison de violentes crises d’épilepsie qui le handicapent au quotidien. Au cours de cette opération, une structure cérébrale, l’hippocampe, est lésée. Peu de temps après l’opération, l’équipe médicale observe chez ce patient une perte de mémoire massive. Le patient H.M. est ainsi devenu un cas d’école dans l’étude du lien entre l’hippocampe et les fonctions mnésiques.

Illustration représentant l'espace par un fond noir parsemé d'étoiles blanches. En bas à gauche, un berceau comporte deux ronds ronges stylisés avec des yeux et des tétines. Une flèche part de ce berceau et rejoint le coin en haut à droite de l'image. Un point d'interrogration est présent au-dessus de la flèche. Dans le coin en haut à droite, il y a deux ronds. Celui de gauche est bleue avec des nuages : il représente la Terre. Il a deux yeux, une bouche et des cheveux marrins. Il porte une robe bleue claire. Le rond de droite est blanc, il représente Vénus. Il a deux yeux et une bouche qui lui donnent un air renfrogné, des cheux noirs et une robe à carreaux rouges et verts.

Désert ou havre de vie, du destin des planètes telluriques

La Terre primitive d’il y a 4,5 milliards d’années nous eût très probablement semblé infernale. Recouverte d’un océan de magma et d’une atmosphère toxique, elle recelait pourtant déjà probablement l’eau de nos océans. Pourquoi et comment notre planète a-t-elle pu garder cette eau quand sa jumelle, Vénus, en est aujourd’hui quasi dépourvue ? La vitesse de cristallisation de leur manteau, dépendant de leur atmosphère et de leur distance au Soleil, pourrait apporter un élément d’explication.

Première image de l’ombre d’un trou noir révélée grâce à un grand réseau de télescope

La théorie de la relativité générale d’Einstein a prédit l’existence des trous noirs il y a un siècle. Pourtant, jusqu’à présent, il n’existait aucune observation directe permettant de confirmer cette théorie. C’est ainsi qu’une collaboration internationale de plus de 200 astronomes a relevé un grand défi technique et technologique en créant l’Observatoire de l’horizon des évènements : un réseau de télescopes répartis sur six sites dans le monde, afin d’obtenir la toute première image de l’ombre d’un trou noir.