Santé

Quand les traumatismes de votre enfance se gravent dans votre ADN : la clef de la dépression post-partum ?

Vous êtes enceinte et vous faites une dépression post-partum : cela aurait-il un lien avec votre enfance ? Dans cette étude, une équipe de recherche a émis l’hypothèse que des événements traumatisants de votre enfance se sont inscrits quelque part sur votre ADN… Alors, lorsque vient votre tour de devenir parents, ces marques sur vos gènes vous prédisposeraient à être victime d’une dépression post-partum ! Cet article nous montre les difficultés de la méthodologie scientifique et la complexité de répondre aux questions liant la psychologie à la biologie.

Plongée dans la matrice à la découverte des sources des mutations génétiques des cancers

Les substances cancérigènes attaquent l’ADN de nos cellules. En perturbant leur bon fonctionnement, elles entraînent la formation de cancers. Mais les mécanismes de formation de ces mutations restent mal compris. En analysant des données de séquençage d’ADN tumoral à l’aide de méthodes statistiques développées pour l’analyse d’images, des scientifiques ont pu décomposer les différentes sources de mutations à l’œuvre dans les cancers, une étape indispensable à la compréhension des causes des mutations, et donc, des cancers.

Thérapie contre les allergies alimentaires : un cocktail de bactéries rétablit l’équilibre dans la Force

Saviez-vous que notre organisme contient au moins autant de bactéries que de cellules humaines ? Alors que l’on commence à peine à entrevoir l’étendue de l’influence du microbiote sur notre santé, son potentiel thérapeutique semble déjà immense. Dans un contexte foisonnant d’explorations de ces propriétés à visée médicale, la publication d’Azza Abdel-Gadir et ses collègues parue en 2019 présente un cocktail de bactéries permettant de protéger des souris d’une allergie alimentaire grave. Comment ? En empêchant une population cellulaire qui prône la tolérance immunitaire de se détourner vers le côté obscur de la Force.

Relation intime entre bactéries et champignons : l’avenir de la recherche de molécules utiles pour l’Humain

Dans leur article de 2009, Schroeck et son équipe se sont intéressés aux interactions entre des microorganismes, plus particulièrement entre une bactérie du genre Streptomyces et un champignon Aspergillus nidulans. Ils ont d’abord démontré que le mécanisme de l’interaction repose sur un contact étroit entre les deux organismes. Ensuite, ils ont observé que cette interaction conduit à l’activation de certains gènes et à la modification de leur expression ; menant à la production de nouvelles molécules antimicrobiennes.

Régulation des gènes : une nouvelle boule sur le sapin

Les scientifiques ont découvert une nouvelle façon de réguler l’expression des gènes. Grâce à une nouvelle décoration dans les cellules de souris, la 6-méthyladénosine, on peut éteindre des gènes et empêcher des éléments génétiques de sauter partout et de mettre la pagaille ! Car en biologie, il y a l’étude des gènes — la génétique — et l’étude de leur régulation : l’épigénétique où il s’agit plus ou moins de comprendre de quelle façon le génome est décoré, comme des boules sur un sapin de Noël. De quoi réjouir la communauté scientifique, car ce n’est pas tous les jours qu’on trouve une nouvelle boule à mettre sur le sapin !

Perturber les communications immunitaires pour y échapper : quand le VIH déclare son indépendance

Dans leur article paru en 2011, l’équipe du Dr. Marie Larsson a ajouté une importante pierre à l’édifice de la compréhension de la dépression du système immunitaire qui fait suite à l’infection par le VIH. Ces chercheurs ont mis en évidence un véritable scénario Hollywoodien, dans lequel des particules du VIH, à l’image des héros du film Independence Day, s’introduisent dans les cellules immunitaires pour saboter la coordination du système immunitaire, causant sa perte.

Sortir de son corps sans sortir de chez soi : de l’épilepsie à la découverte du fonctionnement cérébral

Certaines personnes peuvent brièvement sortir de leur corps et l’observer de l’extérieur. En étudiant des patients épileptiques, des médecins et chercheurs suisses ont proposé de nouvelles explications à ces phénomènes. D’après eux, le cerveau créerait la sensation de sortir de son corps lorsqu’il n’arrive pas à intégrer différentes informations sensorielles les unes avec les autres, notamment au niveau de la jonction entre le lobe temporal et le lobe pariétal du cerveau. Ainsi, observer le cerveau de patients neurologiques aide à mieux comprendre comment le cerveau fonctionne dans des conditions normales, et comment il crée la sensation d’être dans son corps.

De nombreuses cibles de médicaments anticancéreux pourraient être illusoires

La conception de nouveaux médicaments anticancéreux est souvent le fruit d’une mûre réflexion qui implique le blocage d’une cible cellulaire particulière. Ces cibles correspondent à des molécules nécessaires à la survie et/ou à la prolifération des cellules cancéreuses. Les chercheurs optimisent alors les pistes potentielles jusqu’à ce qu’un médicament puissant et efficace puisse être proposé en essai clinique. Cette démarche est considérée comme la norme pour la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Cependant, une publication de 2019 a soulevé d’importantes questions quant aux véritables cibles de ces composés pharmaceutiques.

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Wololo ! Les cellules traîtresses au service du papillomavirus

Dans leur article paru en 2009, des chercheurs de l’université de São Paulo ont montré que les tumeurs causées par des protéines d’un papillomavirus avaient la capacité d’empêcher le système immunitaire de lutter efficacement contre la tumeur. En effet, à l’image des prêtres du jeu vidéo Age of Empire, certaines tumeurs sont capables de convertir les cellules immunitaires et de les transformer en traîtresses capables de saboter les efforts du système immunitaire ! Ces résultats constituent une étape de plus dans la compréhension des mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses échappent à la surveillance de notre système immunitaire.

Un nouveau suspect dans la recherche de la cause des cancers

Bien que les chercheurs aient progressé vers la compréhension de la cause des cancers, ils ont aussi, par leurs avancées, rendu le paysage plus complexe. En effet, les recherches sur le génome humain ont donné naissance à de vastes bases de données qui, sans une analyse rigoureuse, rendent la probabilité de trouver une cause au cancer ardue. En 2018, un groupe de chercheurs chinois a révélé qu’il était à la hauteur de cette tâche.

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