Biologie

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Régulation des gènes : une nouvelle boule sur le sapin

Les scientifiques ont découvert une nouvelle façon de réguler l’expression des gènes. Grâce à une nouvelle décoration dans les cellules de souris, la 6-méthyladénosine, on peut éteindre des gènes et empêcher des éléments génétiques de sauter partout et de mettre la pagaille ! Car en biologie, il y a l’étude des gènes — la génétique — et l’étude de leur régulation : l’épigénétique où il s’agit plus ou moins de comprendre de quelle façon le génome est décoré, comme des boules sur un sapin de Noël. De quoi réjouir la communauté scientifique, car ce n’est pas tous les jours qu’on trouve une nouvelle boule à mettre sur le sapin !

Comment montrer que « la mutation précède la sélection » avec une poignée de virus et de bactéries : l’expérience de Luria et Delbrück

En 1943, les connaissances sur l’hérédité ou la sélection et en particulier leurs bases génétiques n’en sont qu’à leurs balbutiements. Des questions fondamentales restent ouvertes, par exemple : comment les caractères héréditaires apparaissent-ils ? Est-ce que la pression de sélection joue un rôle dans l’hérédité ? À l’aide d’expériences de sélection sur des bactéries infectées par des phages (des virus bactériens), deux chercheurs, Max Delbrück et Salvador Luria, vont répondre à ces questions alors que le mécanisme biologique sous-jacent — les mutations de l’ADN — est encore inconnu.

Perturber les communications immunitaires pour y échapper : quand le VIH déclare son indépendance

Dans leur article paru en 2011, l’équipe du Dr. Marie Larsson a ajouté une importante pierre à l’édifice de la compréhension de la dépression du système immunitaire qui fait suite à l’infection par le VIH. Ces chercheurs ont mis en évidence un véritable scénario Hollywoodien, dans lequel des particules du VIH, à l’image des héros du film Independence Day, s’introduisent dans les cellules immunitaires pour saboter la coordination du système immunitaire, causant sa perte.

Vivant ou Non vivant : ces énormes bactériophages qui viennent brouiller les limites

Les bactériophages — littéralement mangeurs de bactéries — sont des virus qui infectent les bactéries et sont connus pour avoir généralement des génomes de petite taille. Toutefois, une étude récente vient de découvrir un grand nombre de bactériophages avec des génomes de taille bien supérieure à ceux connus jusqu’alors et que l’on peut trouver dans une dizaine d’écosystèmes sur Terre. L’étude de l’ADN de ces phages a réservé bien des surprises, notamment la présence de certains mécanismes que l’on avait, jusqu’à présent, observé uniquement chez les bactéries. Certains ont même la capacité de détourner les systèmes de défense de leur hôte, ce qui leur permet d’éliminer les phages concurrents.

De nombreuses cibles de médicaments anticancéreux pourraient être illusoires

La conception de nouveaux médicaments anticancéreux est souvent le fruit d’une mûre réflexion qui implique le blocage d’une cible cellulaire particulière. Ces cibles correspondent à des molécules nécessaires à la survie et/ou à la prolifération des cellules cancéreuses. Les chercheurs optimisent alors les pistes potentielles jusqu’à ce qu’un médicament puissant et efficace puisse être proposé en essai clinique. Cette démarche est considérée comme la norme pour la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Cependant, une publication de 2019 a soulevé d’importantes questions quant aux véritables cibles de ces composés pharmaceutiques.

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Sourcils Bow Wow Wow Yippie Yo Yippie Yay : les chiens utilisent des muscles oculaires spécialisés pour communiquer avec les humains

Depuis les débuts de la domestication canine, les chiens ont été activement sélectionnés par l’espèce humaine, par croisements successifs, selon plusieurs critères. Une étude menée à l’Université de Portsmouth aurait récemment mis le doigt sur une caractéristique que les humains pourraient avoir sélectionnée, par inadvertance, rendant ainsi le meilleur ami de l’homme si attendrissant.

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Le sombre et mystérieux monde souterrain : explications sur le comportement des racines

Comme la partie cachée d’un iceberg, les racines, mystérieuses extensions cachées des plantes, sont plus importantes qu’on ne peut le croire à première vue. Elles sont un lien important entre le monde souterrain et l’extérieur, une manière de mieux comprendre notre atmosphère. L’étude présentée ici montre comment des chercheurs ont réussi à étudier les racines des arbres, impossibles à déterrer, en modélisant leur comportement à l’échelle du globe.

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Les premières cellules : des gouttelettes en division ?

Au début, il y avait… quoi, exactement ? Si la découverte des origines de la vie représente un enjeu majeur, il s’agit surtout d’un problème difficile. En effet, quand un chercheur regarde une cellule aujourd’hui, il y voit le produit de millénaires d’évolution, mais ne peut accéder aux étapes de l’ingénierie biologique qui ont permis d’aboutir à un tel résultat. Pourtant, une étude de 2017 propose une hypothèse sur l’origine des premières cellules.

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Wololo ! Les cellules traîtresses au service du papillomavirus

Dans leur article paru en 2009, des chercheurs de l’université de São Paulo ont montré que les tumeurs causées par des protéines d’un papillomavirus avaient la capacité d’empêcher le système immunitaire de lutter efficacement contre la tumeur. En effet, à l’image des prêtres du jeu vidéo Age of Empire, certaines tumeurs sont capables de convertir les cellules immunitaires et de les transformer en traîtresses capables de saboter les efforts du système immunitaire ! Ces résultats constituent une étape de plus dans la compréhension des mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses échappent à la surveillance de notre système immunitaire.

Un nouveau suspect dans la recherche de la cause des cancers

Bien que les chercheurs aient progressé vers la compréhension de la cause des cancers, ils ont aussi, par leurs avancées, rendu le paysage plus complexe. En effet, les recherches sur le génome humain ont donné naissance à de vastes bases de données qui, sans une analyse rigoureuse, rendent la probabilité de trouver une cause au cancer ardue. En 2018, un groupe de chercheurs chinois a révélé qu’il était à la hauteur de cette tâche.

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